JUILLET 1961
Texte et mise en scène Françoise Dô
Été 1961.
Chloé et Clarisse vivent dans le même quartier à la porte du centre-ville.
Chloé se prostitue pour boucler ses fins de mois et ce jour-là, son client s’avère être un inspecteur de police à la recherche de son père.
Clarisse, elle, rythme sa journée en naviguant entre son emploi du matin et celui du soir.
Pendant ce temps, leurs filles Mary et Dani, explorent la ville jusqu’à assister à d’inévitables violences, des soulèvements qui remontent jusqu’à leur quartier dans un implacable tempo.
« À travers le regard de deux femmes, je veux interroger les mécanismes de l’immobilisme et du changement. Elles vivent sur le même territoire mais dans deux réalités parallèles. Écrasée par leurs besoins de travailler, elles déambulent dans la ville jusqu’à en devenir l’objet. Leurs enfants les confrontent à la réalité de leur condition sociale. Une génération qui dit non à la violence, et qui pour ce faire l’embrasse peut-être, cette violence. Jusqu’où serait-on prêt à aller pour s’émanciper de sa condition sociale ? De sa dite “assignation”? » – Françoise Dô