Musique / theatre
La nuit sera blanche
Lionel González - le Balagan' retrouvé
Programmé dans le cadre de BRUIT – Festival théâtre et musique
Dostoïevski, une femme suicidée, un monologue intérieur, un préteur sur gage, une servante muette, un musicien insolite. Une odeur de choux, un frigo boîte à musique, une tache de sang, un lit en fer-blanc, des icônes, un sous-sol.
« Figurez-vous un mari dont la femme, une suicidée qui s’est jetée par la fenêtre il y a quelques heures, gît devant lui sur une table. Il est bouleversé et n’a pas encore eu le temps de rassembler ses pensées. Il marche de pièce en pièce et tente de donner un sens à ce qui vient de se produire, de se « remettre les idées dans le mille ». »
Extrait de La Douce de Fédor Dostoïevski (1876 – Traduction André Markowicz)
Fédor Dostoïevski introduit ainsi, dans sa note d’auteur, la trame de La Douce. C’est de ce récit que Lionel González s‘est inspiré. Un homme se parle à lui-même, se raconte l’histoire, essaie de découvrir la raison de ce geste désespéré. Ce monologue introspectif le plonge au plus profond de ses souvenirs et l’emporte dans un maelström d’émotions contradictoires. D’abord désordonnée, sa pensée s’organise peu à peu. Le passé qu’il ressasse en une longue bataille intérieure, brutale et bouleversante, le mène à la découverte de la vérité.
Lionel González traverse la nouvelle de Fédor Dostoïevski dans le présent du plateau et mêle son geste à celui de Jeanne Candel, plastique et performatif, et à celui de Thibault Perriard, musical et sonore, comme invisible qui circule et qui relie. C’est à cette veillée-là que les spectateurs sont conviés.
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Romy Pétale : vendredi 26 et samedi 27 janvier à 22h30