POUR QUE L’ANNÉE SOIT BONNE ET LA TERRE FERTILE
Collectif Mind The Gap
Revêtant des costumes gigantesques et poilus, le collectif donne naissance à une communauté d’êtres ni tout à fait bêtes, ni tout à fait humains. Une recherche ludique autour de notre rapport au vivant.
De la pénombre surgissent plusieurs créatures bipèdes, imposantes et chevelues. Qui sont-elles ? Que veulent-elles ? Et surtout, que font-elles là ? À cheval entre le documentaire animalier et la parade de mascottes, Pour que l’année soit bonne et la terre fertile interroge de façon décalée le regard que l’on porte sur le « vivant », sur ce qui nous est autre. En s’hybridant peu à peu à ces costumes tout en poils, le Collectif Mind The Gap joue sur les antagonismes entre le poétique et le prosaïque, la nature et la culture. Un nouveau groupe émerge, toujours mouvant, toujours en transformation, créant de nouvelles façons d’être au monde, d’être ensemble. Un renversement, une mue jubilatoire donnant lieu, de façon presque miraculeuse, à une forme d’utopie.