Morphage

Adepte d’un théâtre de la sensation, Valérian Guillaume travaille obstinément la matière langagière, sonore, visuelle, pour produire de l’imprévu et de l’émotion. Jouant des échos et des correspondances, il s’attache à bousculer les routines, déranger les classements, réveiller l’endormi, reconnecter les compartiments disjoints de l’expérience humaine. À l’écoute du chant intérieur, il s’écarte hardiment du raisonnement pour mieux chercher les résonances. Inspiré des fantasmagories du XVIII^e siècle, mais utilisant toutes les possibilités de l’ère numérique, Morphage combine, en un captivant dialogue, improvisation poétique, musique live, projection vidéo et création visuelle. Happé par les sons et les signes, le spectateur se retrouve plongé dans une forêt profonde et onirique, en perpétuelle métamorphose.