Théâtre
LES PETITES BÊTES
Delphine Théodore
Les petites bêtes est un conte pour adultes autour de trois femmes, une grand-mère, une mère et une petite fille. Liées par un amour aussi fort que dévorant, elles sont hantées par leurs angoisses, ces « petites bêtes » qui grignotent les cerveaux et se transmettent de génération en génération.
« Tant que les filles sont aux yeux de leur maman de toutes petites, toutes petites filles, les mamans restent de grandes et de robustes mamans. Oui c’est ça ! Pour que les mamans restent toujours de grandes et de fortes mamans, leurs filles doivent rester à leurs yeux de toutes petites, toutes petites filles. […] Pour que jamais maman ne soit enfermée dans un caveau et grignotée par les petites bêtes sous la terre, je promets de rester pour toujours à ses yeux une toute petite, toute petite fille ». Les petites bêtes décortique les mécanismes pernicieux de l’emprise et cristallise les questionnements de la metteuse en scène les plus informulables, les plus obsédants, les plus coupables parfois
Dans la presse
Le Monde — 10 janvier 2025
« La direction d’actrices (toutes les trois remarquables de justesse) constitue le point fort d’une mise en scène astucieuse. »
Cristina Marino
L’oeil d’olivier —12 janvier 2025
« Delphine Théodore déploie son histoire dans un style remarquable. […] Dirigées avec adresse, les trois comédiennes y déploient tout leur talent pour faire entendre les maux de ces femmes cabossées et les mots d’une autrice qui a tout d’une grande. »
Marie-Céline Nivière
Sceneweb — 10 janvier 2025
« Aussi glaçante que drôle par moments, la première pièce de Delphine Théodore révèle une autrice déjà grande. »
Marie Plantin
Le bien public —16 novembre 2024
« Delphine Théodore, pour sa première mise en scène, tire le fil de cette relation hautement toxique avec beaucoup de talent dans l’écriture. Les mots sont d’une profonde justesse et claquent, implacables, dans la nuit noire et froide d’une scénographie épurée ,inquiétante et redoutablement efficace. »
Jean-Yves Rouillé
Hotello Théâtre — 9 janvier 2025
« La pièce donne corps – magistralement – à la complexité des relations familiales avant une possible libération… Tout y est onirique et enchanteur, aux antipodes de la violence noire sous-jacente, enveloppé par la voix du narrateur Mathieu Amalric. »
Véronique Hotte