Musique
SARAH MCCOY
« HIGH PRIESTESS »
À 20 ans, Sarah McCoy fuit les rigueurs de sa famille catholique irlandaise pour vivre à la fraîche, direction la Californie. Là, c’est une existence bohémienne, de squats en rencontres, qui l’initie au blues et la mène à la Nouvelle-Orléans où elle se fait un nom dans les cabarets les plus mythiques.
Dans le courant des années 2010, la voilà catapultée en France à tourner sur les plus grandes scènes. Elle signe alors un premier album avec l’inimitable Chilly Gonzales, dandy touche-à-tout, et Renaud Letang, producteur de stars. C’est avec ce dernier qu’elle a conçu son deuxième disque, High Priestess. La chanteuse et pianiste américaine y explore les vicissitudes de la vie contemporaine et s’essaye aux sonorités électroniques. Ici de la trap, là du dubstep, pour raconter le dating moderne, la détresse ou les injonctions faites aux femmes. Et, dans le rétroviseur, un clin d’œil à ses années de baroudeuse.